Le projet de la Maison de cultures ...

Un projet pédagogique

Favoriser les échanges culturels nationaux et internationaux, encourager le dialogue interculturel et participer au développement culturel et social local, tels sont les objectifs généraux de la Maison des cultures, avec quatre objectifs spécifiques ...

1 : la découverte des identités culturelles

si riches et si variées au Burkina Faso

Il y a plus d'une soixantaine d'ethnies au Burkina, toutes différentes les unes des autres. Ouagadougou est un lieu de brassage où toutes ces ethnies participent à la vie des quartiers. Des Burkinabé, originaires de régions différentes du Burkina vivent et travaillent ensemble, portant chacun des cultures singulières. Des enfants naissent en ville sans jamais connaître leur village ou si peu. Les séries télévisées, les modes musicales et vestimentaires deviennent le cadre de référence de la nouvelle génération. Les petits et les jeunes citadins s'éloignent doucement de la symbolique même qui a fondé les cultures traditionnelles, tentés à leur tour par les marques ( Nike, Adidas ... ) occidentales et qui constituent à elles seules une nouvelle symbolique, marque de la mondialisation.

L'objectif est d'échanger pour se connaître et s'enrichir de toutes ces racines fondant le Burkina, et ainsi faire découvrir une identité nationale burkinabé enracinée dans la pluralité culturelle et participer à la cohérence sociale nationale.

2 : la création d'espaces de rencontres

et d'échanges culturels et techniques

afin d'approfondir des liens de fraternité, d'amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la France dans un désir d'ouverture, de paix et d'enrichissement réciproque.

En effet, l'Histoire a marqué les perceptions des Africains et de leurs cultures en France et des Français en Afrique, les chargeant chacunes de préjugés et de stéréotypes ne correspondant pas à la réalité.

Créer des espaces propices aux échanges participe à démystifier cette relation séculaire et à rectifier la vision que chacun a de l'autre.

La langue française fait aujourd'hui partie du patrimoine culturel burkinabé.

Cette langue participe à l'unité du pays. Elle est devenue la langue nationale permettant aux différentes ethnies de communiquer sans discrimination. C'est une langue neutre. L'école est en français. Et pourtant le français n'est pas à la portée de tous car bien des enfants fréquentant les bancs sont loin de la maîtriser pour un certain nombre de raisons. Favoriser la découverte et l'apprentissage du Français améliore le niveau des enfants à l'école et participe à leur réussite scolaire et professionnelle.

4 : l'éducation populaire

Sensibiliser, informer et instruire grâce à des pratiques éducatives par le biais de l'animation contribuent à l'amélioration du cadre de vie des individus et à leur épanouissement et permet aux habitants de participer activement à la vie de la cité en prenant conscience de leurs droits, de l'évolution de la société et des outils existants pour les accompagner dans leur vie. En effet, l'analphabétisme, la pauvreté, l'ignorance et parfois l'obscurantisme sont des freins solides à l'intégration des individus dans la nation burkinabé, à leur participation à son développement, à l'épanouissement de leur famille et à la satisfaction de leurs besoins socio-économiques et culturels.