« Mercredi, la Maison de l’Enfance, rue du repos, a organisé un spectacle avec une troupe du Burkina Faso. L’occasion pour les enfants de découvrir une culture peu connue aux rythmes chauds (…). Cette troupe de danseurs et lutteurs du Burkina Faso a installé plusieurs tapis dans la petite cour. Et pour l’occasion, l’ensemble des enfants s’est réuni autour de cette oasis d’Afrique.Tandis que Fulgens expliquait au micro les traditions ancestrales de son pays, quatre musiciens jouaient du coélé (sorte de tam-tam). Et les enfants répétaient après lui quelques mots africains comme pour annoncer le spectacle. . Par la suite Obou, Ojon, Opio et les autres, âgés de de 14 à une vingtaine d’années sont arrivés sur la piste en dansant et en chantant. La lutte pouvait alors commencer. L’objectif : mettre son adversaire à terre. Puis ce fut au tour de la danse : les jeunes Africains dansèrent sous les yeux ébahis des enfants. Pour Jacques Dollé, le directeur : « ça fait plaisir de voir un petit village africain dans notre cour ». Le spectacle s’est poursuivi par des acrobatie et le tout jeune Bagnomo, âgé de trois ans, a fait quelques galipettes pour montrer sa souplesse. Mais ce fut surtout la lutte , le combat entre deux jeunes Africains qui a le plus intéressé les enfants. (…) Et lorsque la fin approche, les enfants en redemandent.. Pendant ce temps dans la Rue des trois pierres, les passants s’interrogent. Ils s’arrêtent en entendant les roulements des tambours. La maison a changé de couleurs… » Laurent Diennet |